Marie-Florence Ehret passe le flambeau !

Les élèves de 4ème du collège Jean Lachenal de Faverges ont rencontré M.F Erhet le jeudi matin 3 avril 2014. Quelques élèves ont d’abord récité un poème de Victor Hugo intitulé « sur la falaise ».

Puis les questions préparées par les élèves lui ont été posées :

Combien de temps a duré l’écriture de ce livre ? 
L’écriture de la Falaise a été très rapide : 3 mois.

Où trouvez-vous votre inspiration ? 
Cela peut être dans une résidence d’auteur, dans la forêt ou près de la mer. alors que je me promenais au bord d’une falaise, j’ai eu le vertige et c’est ainsi que m’est venue l’idée de la falaise.

Ecrivez-vous par plaisir ou nécessité ? 
A un certain moment de ma vie où j’allais mal, l’écriture m’a permis de retrouver le goût de vivre ; ce qui prouve que l’écriture est essentielle pour moi.

Pourquoi dans beaucoup de vos livres, les personnages n’aiment pas l’école ? 
Je ne sais pas car moi j’adorais l’école et surtout j’adorais la lecture.

Vos livres sont-ils traduits ? Ont-ils été primés ? 
Un de mes livres a été traduit en allemand et l’un d’entre eux a reçu un prix autrichien. Que ressentez-vous pendant l’écriture d’un livre ? 
Je passe par les émotions de mes livres ; je ressens beaucoup de choses.

Quelle est la démarche pour se faire éditer ? 
J’ai eu de la chance, je me suis fait remarqué par un éditeur dès le début, je n’ai eu aucune difficulté. Ensuite la démarche à suivre dépend de l’éditeur.

Est-ce qu’il y aura une adaptation en film du livre ? 
Pas pour l’instant, mais je l’espère.

Quand vous étiez enfant, est-ce que vous vouliez déjà devenir écrivain ? 
Quand j’étais enfant, je voulais devenir juge ou psychologue pour enfants. Jeune, je lisais beaucoup et vers l’âge de 15ans j’ai commencé à lire pour l’auteur, son style, sa manière de raconter les choses. Pendant longtemps, lire, m’était suffisant. Evidemment, j’écrivais des petites choses, mais pour moi.   Pourquoi avez-vous choisi des adolescents comme victime et personnage principal dans la Falaise ? 
C’était pour me rapprocher des adolescents puisque ce livre leur était destiné.

Pourquoi avoir mis un mort dans votre livre ? 
On peut tout faire avec les personnages, même leur faire vivre l’irréparable ; on y pense pas forcément quand on est jeune, mais il y a des actes irréparables qui nous suivent toute une vie.

Faites-vous plusieurs jets, des brouillons au moment de l’écriture ? 
Je fais un brouillon et le reprends des mois plus tard pour avoir un regard neuf.

Avez-vous regretté d’être devenue un écrivain ? 
Non, sauf à une période de ma vie où je vivais avec un revenu très modeste, frugal.

Une intervention spontanée d’élève a clos l’échange : « Madame vous nous avez donné envie de devenir écrivain ! » L’auteure a remercié les élèves.

Après l’échange, MF Ehret et des élèves ont regardé l’exposition créée pour l’occasion et fait des commentaires ; les élèves ont beaucoup apprécié cette rencontre et manifestent le désir de poursuivre les échanges sur son blog.

Christine Ketterer 
Professeur de lettres Collège J. Lachenal

Publié le 19/04/2020
Modifié le 19/04/2020